Actualité
Le CPGA et l’ADIAF, partenaires pour la relance
30 Juin. 2020
Dans un contexte de relance de l’activité culturelle et artistique, les collectionneurs privés représentent un atout majeur pour le soutien à la création. C’est pourquoi, le Comité professionnel des galeries d’art (CPGA) et l’Association pour la diffusion internationale de l’art français (ADIAF), qui mobilise 400 collectionneurs d’art contemporain, tiennent à réaffirmer leur complémentarité et leur interdépendance.
Depuis leur réouverture, les galeries poursuivent leur mouvement fédérateur de ces dernières années, concrétisé par des actions plus collaboratives que concurrentielles : se rassembler en réseaux pour proposer des circuits de visite, partager leurs espaces, organiser en commun leurs vernissages ou ouvertures dominicales. C’est dans cette veine que s’inscrit la manifestation nationale Un Dimanche à la galerie portée par le CPGA et qui aura lieu le 13 septembre 2020 pour la 6ème année consécutive.
L’ADIAF, qui se mobilise plus que jamais pour le rayonnement de la scène française, accompagnera cet élan dynamique des galeries. De plus, l’ADIAF augmentera d’un tiers, à titre exceptionnel, son aide aux quatre artistes nommés et à leurs galeries pour la prochaine exposition du Prix Marcel Duchamp au Centre Pompidou, – soit 10 000 euros par artiste au lieu des 7 500 euros initialement prévus.
Par ailleurs, dans un souci d’attractivité de notre scène, le CPGA et l’ADIAF souhaitent unir leur voix pour défendre des dispositifs fiscaux incitatifs à l’acquisition d’œuvres ; comme le projet du prêt à taux zéro garanti par l’État, en partenariat avec les banques sur le modèle hollandais, belge ou anglais ; mais aussi le maintien des mesures fiscales pour l’acquisition d’œuvres d’art par les entreprises et le souhait de le voir élargi aux professions libérales.
Les deux associations espèrent que leur initiative encouragera les collectionneurs, mécènes et amateurs, à soutenir les artistes et leurs galeries afin de compléter les soutiens insuffisants de l’État à destination des artistes plasticien.ne.s et de l’ensemble du secteur des arts visuels.
La relance du marché de l’art ne pourra avoir lieu qu’en développant une réflexion qui associe l’ensemble de ses protagonistes, sur la place que nous accordons à la création contemporaine dans notre société, patrimoine français d’aujourd’hui et de demain.